Comme la prière, qui est une obligation à la fois individuelle et communautaire, la zakat est l’expression de l’adoration et de la gratitude du musulman
envers Dieu, qu’il manifeste en aidant ceux qui sont dans le besoin. En islam, c’est à Dieu qu’appartient toute chose et non à l’homme.
L’acquisition des biens pour le simple plaisir de les posséder ou dans le but de se sentir important et supérieur est une chose blâmable.
L’acquisition des biens n’a aucune valeur aux yeux de Dieu; l’homme n’en tire aucun mérite, ni dans sa vie terrestre ni dans l’au-delà.
L’islam enseigne que les gens doivent acquérir des biens dans l’intention de les dépenser pour leurs propres besoins et ceux des autres.
En islam, les richesses sont considérées comme un cadeau de Dieu. Et de ce cadeau, Dieu a réservé une partie pour le pauvre, de sorte qu’à ce dernier revient
un droit sur les richesses des plus fortunés. La zakat rappelle donc aux musulmans que tous les biens qu’ils possèdent appartiennent en réalité à Dieu.
Les biens que Dieu donne à l’homme sont une responsabilité que ce dernier doit savoir gérer, et un des objectifs de la zakat est de libérer les musulmans de
leur amour de l’argent.
Dieu n’a guère besoin du montant payé en zakat, et ce n’est pas Lui qui le reçoit. Il se situe bien au-delà de ce genre de dépendance.
Mais, dans Son immense miséricorde, Dieu promet une généreuse récompense à ceux qui aident les gens dans le besoin à la condition que la zakat soit payée
avec la pure intention de chercher Sa satisfaction. En d’autres termes, la personne qui donne ne doit pas, en retour, exiger ou attendre des faveurs de la
part des bénéficiaires de son don, ni chercher à passer pour une philanthrope. Jamais celui qui donne ne doit offenser un bénéficiaire en le faisant sentir
inférieur ou en lui rappelant qu’il l’a aidé.